Cupcake Vegan Cacahuete Chocolat !

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Ca y est ! J’ai réussi ! j’ai fait mes premiers cupcakes 100% vegan ! Woohoo !

Bien sur, je ne maîtrise pas encore le topping aux fruits comme chez Vegan Folies, mais j’étais très satisfaite de mes réalisations 🙂

Voilà ma recette :

Pour 12 gros cupcakes Cacao Cacahuete :

350 grammes de farine

200 grammes de purée de cacahuetes

200 grammes de sucre

33 cl de lait d’amande

120 grammes de margarine

60 grammes de cacao en poudre

100 gr de compote de pommes, ou pommes bananes

1 cuillère d’extrait de vanille

1 sachet de poudre à lever

On mélange d’un côté tous les ingrédients secs, et de l’autre tous les ingrédients mouillés. On transvase ensuite délicatement le mouillé dans le sec.

Cuire à 190° pendant environ 20 minutes.

Laisser refroidir puis

Topping :

1 brique de Soyatoo

Purée de cacahuete / cacao selon le goût désiré

Quelques gouttes d’extrait de vanille

On monte le Soyatoo en chantilly, on mélange les autres ingrédients, et hop, sur le cupcake avec une poche à douille ou un sac à congélation coupé !

Et voilà !

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Le Pumpkin Spice Latte de chez Starbucks :(

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Attention, ne vous laissez pas avoir (comme moi) par les barristas peu informés de vos Starbucks !

La préparation du Pumpkin Spice Latte n’est pas vegan !

Elle contient : sucre, lait concentré, lait concentré sucré, un colorant alimentaire, un autre colorant alimentaire « caramel » et des arômes naturels et artificiels.

Donc même sa version au soja et sans chantilly reste lactée ! DOMMAGE 😦

Pour en faire une version vegan à la maison, en voici la recette (en anglais).

Favoris du mois de septembre !

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Une petite sélection de mes produits favoris ou découverts pendant le mois de septembre ! (Oui je suis en retard).

1 – Le lait de riz

Moins cher que les autres laits végétaux, moins dense, il colore moins les boissons et les préparations, il sait se faire discret mais remplace bien le lait ! On peut le choisir en version vanille ou chocolat, ou ajouter une goutte d’arôme naturel !

2 -Le caviar d’aubergines Bonneterre

Un caviar d’aubergines un peu épicé, idéal pour les grosses flemmes ou les apéros ! Pas super cher, bio, vendu en rayon frais dans toutes les bonnes boutiques.

3 – Les berlingots de dessert vanille Sojade

MIAM. Quand je tombe sur un pot de yaourt Sojade, oui, même les grands, j’ai beaucoup de mal à m’arrêter avant la fin. J’adore le yaourt à la banane et celui aux fruits rouges ! Mais mieux encore, le dessert à la vanille Sojade, avec son bon goût sucré … MIAM-MIAM. Le format berlingot me permet donc de m’adonner à mon vice gourmand en contrôlant les portions, mais aussi de l’emporter au travail pour le suçoter pendant ma pause ! Son coût réduit (33 cents dans mon magasin) permet de se faire un tout petit plaisir à la fin d’un repas !

4- Le Gomasio de la mer 

Le Gomasio c’est quoi donc ? C’est un mélange de graines de sésame grillé et de sel marin. La particularité du gomasio de la mer, c’est l’ajout d’algues nori dans la préparation.

Antioxydant et anti-inflammatoire (grâce aux lignanes), le sésame normalise aussi la pression sanguine et au aide le brûlage des graisses. Riche en vitamine E c’est un excellent anti-oxydant.  Il contient également fer (action sur les globules rouges), zinc (action sur les défenses immunitaires) et calcium  (développement et fortification os et dents) qui agit en synergie avec le magnésium du sel marin.

Alors oui c’est bon pour la santé. Mais c’est surtout super bon, et sur presque tout ! riz, légumineuses, légumes cuits, salades ! Il s’agit tout de même de sésame et de sel, donc il ne s’agit pas d’en manger 1 kilo, mais pour remplacer le sel « normal » ou le tamari c’est une alternative géniale. Et en plus, c’est pas cher (environ 2,40 le grand bocal) !

5 – L’huile de coco

Je me suis mise à l’huile de coco par le biais d’une promo. Oui, je suis honnête, avant je pensais que c’était juste un nouveau truc de bobos, et les études controversées à son sujet ne me donnaient pas envie d’en acheter. J’ai craqué pour un petit bocal à moins de 4 euros, ce qui reste tout de même hors de prix pour une matière grasse végétale. De plus, l’huile de coco n’étant pas produite en France, elle perd un peu de son côté éthique et choc. Il s’agit plus d’une découverte que d’un favori. Pour l’instant je ne m’en suis servie qu’une fois pour faire revenir des légumes pour un curry, je me disais que ca allait bien avec l’ambiance du plat. On ne sent pas la coco, la consistance est proche d’une margarine … Je ne sais pas encore ce que je vais faire de mon bocal. Des idées ?

East Side Burgers Paris

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Je ne pouvais pas passer à côté du nouveau fast food à la mode, le très végétarien East Side Burgers dans le 11e à Paris.

Je m’y suis rendue dimanche accompagnée de ma fidèle maman, toujours prête à essuyer les plâtres de mes délires alimentaires. En bonne omnivore, elle était un peu circonspecte à l’idée de manger végétarien. Alors ce test !

Le concept :

De la junk food végétarienne avec de bonnes options vegan. Des burgers, des hot dogs, des nuggets de fromag, des frites, mais aussi des patisseries cupcakes, cheesecakes, cookies, tartelettes.

L’endroit :

C’est petit mais sympa, décoré comme un chouette deli. Le staff est adorable. Il y a une petite salle en sous sol, attention, l’escalier est plutôt raide, personnes à mobilité réduite s’abstenir.

Les burgers, les menus :

 

On a choisi de déguster deux menus burgers (sandwich, frites, boisson) pour 9 euros.

Nous avons choisi le burger forestier, version normal pour Mère, version vegan pour moi. Seule la tranche de fromage semble changer, d’un cheddar industriel pour le premier à une tranche de tofutti pour le second.

Le Forestier c’est : laitue champignons steak de soja cheddar oignons caramélisés tomates ! le tout dans un bun maison.

Les frites sont très bonnes, faites maison, de vraies frites qui pourraient sortir de votre four ou de votre friteuse un dimanche.

On a pas testé de déssert, une seule option vegan au menu ce jour là, des tartelettes un peu mornes, je me suis abstenue.

 

Mon avis :

Des bons points par milliers pour l’ambiance, l’accueil, et les frites !

Dans mon burger j’ai adoré les oignons caramélisés, trop miam.

Le principal problème est le steack de soja. Le mien était peut-être trop tiède, et tendait un peu vers le plâtre que vers le bon steak végétal comme on les aime. Il aurait mérité d’être un peu plus chaud, un peu plus grillé. On peut regretter qu’il s’agisse de steack de soja et pas d’autres formes de burgers végétaux plus goûtus, mais certainement plus difficile et onéreux à produire en masse.

J’ai été un peu déçue par le manque d’option vegan du déssert. Pourquoi ne pas s’associer avec les géniaux Vegan Folies et proposer de vraies alternatives délicieuses et 100% végétales ?

J’ai aussi été déçue par le fromage utilisé dans le burger non vegan, ca ressemblait tout de même fort à de la toastinette industrielle. Je pense que l’équipe pourrait choisir d’utiliser un fromage moins industriel, ou pourquoi pas passer directement tous les fromages à des fromages végétaux ?

Le choix de boisson est aussi un peu déroutant. Coca, Dr Pepper, Thé glacés industriels, smoothies en pack … Ca manque d’un truc frais et homemade peut être :)On est là dans le fast food plus que dans l’expérience vegan. Mais après tout, ils sont végétariens, et c’est déja un très bon point, on ne peut pas leur demander d’assumer toute la culture vegan 🙂

L’initiative est très sympathique, je ne pense pas que cela devienne ma cantine, d’abord parce qu’honnêtement, je ne me vois pas manger un burger même vegan toutes les semaines. Enfin, s’il avait été parfait, peut-être, mais là non.  C’est un bon fast food pratique, à connaître, pour les végétariens en goguette, ou en concert au Bataclan tout proche. Et c’est un restau à tester, pour les encourager et pour combler vos envies de burgers 🙂 J’ai même acheté le tote bag pour les encourager 🙂

East Side Burgers

60 boulevard Voltaire

75011 Paris

 

Parfois ouvert le dimanche, parfois non. Ils sont en rodage ! N’hésitez pas à consulter leur page Facebook ou leur Twitter pour plus d’informations.

Fromage Vegan <3

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Ah le fromage. J’aime le fromage. Avec une passion folle. J’aime quand ca pue. Quand c’est un peu pourri. Quand ca dégouline. Quand ca pique. Mais le fromage c’est du lait. Et le lait, c’est des vaches inséminées en boucle pour produire, des veaux enlevés à quelques jours, des trucs pas toujours très clairs (antibiotiques, hormones), mais l’argument qui fait vraiment mouche pour moi, c’est que nous sommes les seuls mammifères à consommer tout au long de notre vie du lait, et du lait d’une autre espèce que la notre. Bizarre bizarre. Et je vous passe les désagréments digestifs liés au lait. Avant de décider de changer d’alimentation, j’avais déja remarqué que je ne supportais plus le fromage fondu sur les pizzas, les raclettes ou les fondues, qui me rendaient malade à coup sur.

Alors on fait quoi, quand on aime le fromage mais qu’on décide de ne plus consommer de lait ? On essaie les fromages végétaux. Il existe principalement des préparations à base de soja, mais aussi à base de noix et de levure. Je me suis donc lancée dans la préparation du délicieux fromage de noix de cajou.

Là encore, beaucoup de recettes disponibles un peu partout. Mais toujours les mêmes ingrédients, noix, citron, levure.

L’important est surtout de trouves des noix de cajou crues et non salées. Elles sont plus tendres, faciles à blender, et on a vraiment pas besoin de sel. J’ai trouvé les miennes chez le marchand d’olives et de condiments sur le marché, et vu le prix, j’avais vraiment pas envie de me rater.

On réduit donc en purée les noix, on ajoute une bonne dose de levure, un jus de citron. On obtient une purée, ou une sauce selon le temps de travail du blender. La purée en morceau peut être séchée dans un filtre en tissu, comme une chaussette à thé, le fromage se solidifie, et c’est juste une tuerie. On peut également l’utiliser sur les légumes, les céréales, comme ‘sauce au fromage’. Il ne faut pas hésiter à rajouter des herbes fraîches, du poivre, ou tout autre ingrédient, c’est vraiment une base géniale au goût « fromage ».

Pour réaliser des blocs de fromage vegan, pour pouvoir le trancher et l’utiliser dans des sandwichs par exemple, il est possible de rajouter à la purée réalisée une solution d’eau et d’agar agar bouilli. Je n’ai pas encore tenté cette recette, mais je vais le faire asap, ca a l’air dément.

(Et dans mes rêves les plus fous j’ouvre une fromagerie vegan)

Burger Vegan !

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Avant de partir en vacances, petit diner entre copines omnivores pour dire du mal et trop boire. Toutes prêtes à teste du vegan ! Alors pour ne pas les contrarier trop dans leur bonne volonté, j’ai confectionné des burgers vegan !

Le plus important dans un bon burger c’est la viande, disent les connaisseurs. Avec quoi donc réaliser un burger vegan ? Il existe des centaines de recettes sur internet, mais elles reprennent toutes plus ou moins la même structure, un  haricot, pois chiche, haricot rouge, un peu de liant genre maizena, farines diverses, et surtout, des épices, du gout . J’ai choisi de faire le miens avec du haricot rouge et de la farine de riz, principalement parce que c’est ce que j’avais dans mon placard, mais les déclinaisons sont infinies, et c’est un chouette moyen de faire quelque chose de rapide, de bon, et qui plaît même aux acharnés de la viande. L’avantage du haricot rouge est de faire illusion dans son apparence, ‘youhou on dirait de la viande’ et autres commentaires ravis 🙂

Il vous faut aussi du pain à hamburger, on pourrait utiliser de la baguette ou de la pita, mais pour rester traditionnel, il y a le pain Harry’s, mais comme l’explique le super blog de Deborah, on peut se poser des questions sur certains de ses ingrédients. Oh well, pour cette fois, j’ai décidé de faire, comme elle, confiance, la prochaine fois je ferais mes buns moi même, promis !

Pour les burgers j’ai mélangé :

2 grosses boites de haricots rouges en conserve

Un reste d’une petite boite de pois chiche

De la coriandre, de la menthe, du persil, une botte de chaque

De la poudre d’ail, de la poudre d’oignons

A vue de nez, une centaine de grammes de farine de riz brun

Du ketchup

Le plus simple si vous avez un blender pourri comme moi, c’est de hacher vos herbes à part, bien finement, ca ne rendra rien au blender, et de les incorporer en fin de préparation aux haricots en purée, elles restent aussi plus fraîches et plus goutues.

J’ai fait une dizaine de burgers avec ces quantités, et pour 4 c’était presque trop, c’est tout de même assez dense comme préparation. Ca ressemblait un peu à de la kefta végétale, et c’était super bon !

J’ai fait cuire les burgers au four, mais j’imagine qu’il est possible de les faire à la poele ou de les faire frire.

On rajoute des tomates, de la salade, des oignons, du ketchup, de la mayo et de la tranchette de fromage industrielle pour les copines, et HOP, c’est trop bien !

Seitan maison (raté).

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En vacances, j’ai pu profiter d’une grande cuisine pleine d’instruments divers ! Et surtout, avec une table et un plan de travail me permettant de me lancer dans la fabrication de seitan à partir de farine. Je me suis beaucoup documentée sur Youtube, mais, chers amis wannabes, ne croyez pas les jolies images de vos pairs vegans avancés, si comme moi tu es un petit scarabée, sois sur que tu vas en mettre partout et rater ton seitan dans les grandes largeurs  🙂

Le seitan, c’est en fait le petit nom sexy du gluten. Pour récupérer le gluten de la farine, on la mélange avec de l’eau, de la levure, et pourquoi pas des épices. Je me suis donc attelée à la tâche, un kilo de farine blanche T55, de l’eau, un peu de curry, ma levure, et mes blanches mains. Le but de la manoeuvre est de former une boule de pate, et de la laver ensuite sous l’eau claire, jusqu’à ce que que le mélange devienne filant, un peu comme des cheveux pris dans du chewing gum. Cette nouvelle matière, cette nouvelle consistance, c’est le gluten, le seitan, qu’on utilise ensuite dans des préparations culinaires diverses.

L’étape eau + farine + levure + curry : rien de plus simple.

C’est quand on commence à « laver » la pate que les choses se corsent. D’abord parce que l’idée même de ce lavement ne faisait pas sens dans mon esprit, je suis une très mauvaise chimiste/physicienne, et je craignais que la pate se délite complétement, sans rien en retenir. J’y allais donc petit à petit, au lieu de soumettre franchement la matière au jet d’eau, donc j’ajoutais de l’eau à la mixture sans vraiment la laver.

Une fois mon erreur comprise, je me suis donc jetée dans le lavement de toutes mes forces (ahah) et j’ai transformé l’évier de ma cuisine en une zone de guerre, avec des petits morceaux durs de gluten s’échappant et se collant partout, séchant immédiatement, hyper difficiles à gratter ou à décoller.

J’ai donc mis mon blob de farine seitan dans une passoire/chinois, pensant garder uniquement le seitan dans la passoire, et me débarrasser du rester via les tous. Non non non. Le seitan bouche les trous, petits ou grands (j’ai poussé le vice en changeant de passoire plusieurs fois), et la matière qui surnage n’en est pas.

BREF. Un bon gros #fail de débutante, réduisant mon plan de travail à l’équivalent de Fukushima, on a d’ailleurs retrouvé du seitan coagulé et séché sur les éponges, les couteaux et les torchons tout au long des vacances …

Tout ca pour lamentablement passer de ca :

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à ca :

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Bref, un blob trop mouillé, que j’ai essayé de cuisiner en en coupant de petits morceaux et en le faisant au wok avec des légumes … la préparation ‘seitan’ a fondu … Tout ca pour ca …

La prochaine fois, je fais mon seitan avec de la poudre de gluten. Ou je l’achète.

Découvertes de vacances

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J’ai découvert les produits Satoriz en vacances, et surtout les BISCRUS !!

Ce sont des petites galettes ou chips d’aliments déshydratés, sans gluten, crus.

« Le but recherché, c’est de confectionner de petites feuilles d’aliments végétaux, crus et séchés. On peut les appeler, chips, galettes, croquants, pétales ou tuiles, leur caractéristique est de se « tenir », sans que farine, 

oeuf, graisse, cuisson ou friture n’y contribuent. Les graines de sarrasin sont la base du mélange, celles de lin et tournesol le liant. Ces oléagineux libèrent leur huile une fois trempés ; ce sont eux qui donnent une certaine compacité à l’ensemble. Mais pas assez ! Il manque encore la botte secrète…

Serge va bien sûr la trouver, l’ingrédient magique s’appelle le psyllium. Il s’agit d’une graine d’origine indienne, que l’on utilise en diététique naturelle pour favoriser le transit ou réduire le taux de cholestérol. Intégrée à faible dose au mélange initial, elle donne du corps à l’ensemble. « 

 

Et c’est tellement bon. Mais tellement. Miam

Petite vegan en vacances

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Plus d’un mois sans poster ici ! Donc trois semaines de vacances en Bretagne, en famille et avec des amis, les premières depuis quelques années, un vrai moment qui fait du bien !

Alors comment ca fait d’être une petite newbie vegan en vacances ? Et bien ca fait bizarre. D’abord parce que je venais juste de prendre la décision de changer d’alimentation, j’établissais juste mes repères à la maison, je prenais mon rythme de croisière, mais c’était finalement assez simple puisque j’étais peu confrontée à l’assiette des autres, et comme je vis seule, mes choix n’engagent que moi, sauf potes de passage qui s’acclimatent volontiers à mes fantaisies.

J’ai cohabité les premiers jours avec ma maman, que j’adore, mais qui a elle aussi un régime alimentaire que je qualifie volontiers de particulier, nous nous sommes donc observées manger chacune nos petits repas spécieux, moi réduisant en purée betteraves et céleris pendant qu’elle dégustait sa bressaola, nous sommes allées visiter le magasin Bio local, bref, tout partait bien dans le meilleur des mondes.

Et puis les potes sont arrivés. Et avec eux les plateaux de fromage dégoulinants. Et l’envie. De cette part de brie qui pue. Un petit bout d’abord, avec l’impression de tricher. Et puis finalement presque du fromage à tous les repas. Parce que de toutes façons, c’était foutu, triché pour triché, allons y gaiement. Ce qui est rigolo, c’est que je me trainais un genre de culpabilité débile, comme si j’avais menti à ma grand mère, que je tentais de rationaliser à grands coups de ‘oui mais le lait c’est quand même pas pareil que les oeufs ou la viande », et autres raisonnements dans le vide. J’ai un peu fait la paix avec ca, après tout, en me mettant la pression, je n’arriverais pas mieux à mon objectif, je ne suis pas faite comme ca, il faut que je sois en paix avec mes décisions.

Retour au bercail, mon blender me claque dans les doigts, il donnait des signes de faiblesse, je le frappait, il repartait, et là, le grand silence de la lame, plus rien. Et oui, je pourrais acheter un petit blender à 10 euros quelque part, mais j’ai envie d’attendre un peu pour m’offrir un 6 lames avec un bon wattage, j’ai vraiment galeré en Bretagne pour les légumes filandreux, le céleri ou la salade.

Je me lance aussi dans un grand rangement de ma cuisine, et depuis, j’ai la flemme de cuisiner. Comme il fait chaud, ce n’est pas vraiment un problème, je n’ai pas envie de plats chauds, je mange donc du riz, des céréales et des légumes sous forme de salades, du tofu émietté ou des galettes de céréales que je passe bassement au micro ondes … Bref, rien de très glorieux ou de gastronomique dans ma manière de m’alimenter, mais ca me va plutôt bien.

Au début de mon changement d’alimentation, j’avais aussi plus de sous, c’est idiot mais cela m’avait motivé à me lancer dans des experiences culinaires, à fouiller dans les rayons de ma BioCoop. Je dois dire que le mois de septembre se présentant plutôt sec côté portefeuille, je vais encore m’en tenir quelques temps aux ingrédients basiques de l’alimentation végétale, sans me mettre en tête de réaliser des merveilles à la gomme de Guam ou chocolat cru merveilleux !

Des trucs

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J’ai moins cuisiné cette semaine. J’ai trouvé quelques recettes à essayer, mais jamais vraiment eu envie de m’y mettre. Et puis j’ai raté mon carrot cake du week end dernier, qui ressemblait en sortie du four à un smoothie trop épais plutôt qu’à un gâteau. J’ai cédé à la facilité, à la vegan fast food en quelques sortes, en abusant du houmous, des avocats, des tomates cerises, du caviar d’aubergines, des crackers, des betteraves toutes cuites, et des yaourts au soja. J’ai commandé japonais, des makis végétariens, c’était parfait. J’ai arrêté de m’inquiéter des mes protéines, de ma vitamine D, que je surveillais à l’aide d’une application sur mon téléphone les premiers jours. Je mange ce qui me fait envie, sans me poser vraiment de questions, puisque mes placards et mon frigo sont désormais débarrassés de tout aliment animal.

Je n’ai pas cédé aux plats cuisinés hors de prix du magasin bio, mais certaines choses sont quand même bien utiles, comme le quinoa en sachet de cuisson à faire réchauffer au micro-ondes 🙂 Je n’ai pas fait d’achats spécifiques à ma nouvelle façon de m’alimenter non plus, alors que j’ai passé ma première semaine vegan à errer comme une perdue dans les rayons des Nouveaux Robinsons, à soupeser des fromages au soja et à me demander si j’avais vraiment besoin de compléments alimentaires. Je reste dans mon objectif, mais je me pose moins de questions, et c’est plutôt bien.

Je n’ai pas eu d’envies particulières, à part peut-être une odeur de pizza … Mais j’ai eu quelques compulsions alimentaires nocturnes. Ce n’est pas nouveau pour moi, mais cela prouve bien que l’alimentation a finalement peu à faire avec les TCA, puisqu’elles reviennent que je me gave de hamburgers ou que je mange plus sainement. Une chose a changé, je m’oriente plus facilement vers du salé lors de ces cravings, que vers du sucré. Moi qui pouvait me descendre un paquet de biscuit trempé dans du thé sans respirer, je n’y trouve plus de plaisir. Je pense vraiment (mais je peux me tromper) que le fait de ne plus consommer de sucre raffiné ou de préparations pré-sucrées joue pas mal. Je suis comme désintoxiquée de mes envies d’orgies de chocolat par exemple. J’en ai une plaque au placard, et je n’y touche pas, je n’en ai pas envie, moi qui suis d’habitude incapable de résister à une pulsion.

J’évite cependant pour le moment d’acheter des beurres végétaux type noisette, noix, amandes, ou arachides, ou des noix en trop grande quantité, car je me connais, et ce genre d’aliment précipite chez moi les crises de boulimie. Un peu comme les raviolis en boîte de mon passé carnivore, qui déclenchaient systématiquement une crise, sans que je puisse vraiment comprendre pourquoi. J’ai envie de faire de cette expérience vegan quelque chose de doux pour mon corps, et j’ai l’espoir secret de me réconcilier vraiment avec la bouffe 🙂 Je ne me prive donc pas en choisissant de ne pas acheter ces aliments, je ne suis pas en restriction. Je tente juste de pas retomber dans les mêmes « travers » avec des aliments différents.

Je discute pas mal de la différence entre le végétarien, le végétalien, le vegan. Je ne sais pas vraiment si j’emploie les bons mots, tant les définitions changent selon les pays, les cultures alimentaires ou militantes. Je ne mange rien de ce qui vient de l’animal, ce qui fait de moi une végétalienne. J’ai pour ambition de passer au « cruelty free », c’est à dire  »sans cruauté » pour ce qui est de la cosmétique et de l’entretien. Mais les choses se mélangent dans mon esprit, entre le label « cool avec les animaux et la nature » et les ingrédients des produits. Ainsi une crème non testée en labo sur beagles peut tout de même contenir du lactose. FML. Et en faisant des recherches, je me suis aperçue que mes marques préférées appartiennent au groupe Estée Lauder, qui teste et reteste qui n’a aucun label végétarien ou approchant pour ses produits. Re FML. Je vais changer, mais je traine un peu la patte, j’avoue. Alors est ce que je suis vegan ? est ce que je peux satisfaire à tous les contrôles de qualité de la police des vegans ? Pour l’instant, pas vraiment. Est ce que c’est grave ? Oui et non. J’ai des idéaux, c’est con, j’aimerais m’y tenir.